Dans une vision réductionniste, extraire tous les nutriments d’un fruit, par exemple, puis les avaler un à un sous forme de gélule, reviendrai au même que de manger le fruit brut.
Dans une vision holistique (du grec « entier »), à partir du moment où l’on transforme l’aliment, même par des procédés très simple tels que la cuisson, le découpage, le mixage, celui-ci n’est plus le même, sa matrice, qui relie ses composant, est modifiée et son impact sur le corps humain sera différent. Cette transformation peut être bénéfique ou non.
Des exemples tels que la fermentation, la germination, et dans certains cas la cuisson, seront bénéfiques, rendant l’aliment plus digeste, ou détruisant des molécules néfastes.
D’autres exemple tels que certains type de cuisson, l’hydrogénation, la réduction en purée, la fabrication d’arômes artificiels, aboutissant souvent à des produits dits ultra-transformés, sont plutôt mauvais pour notre santé.
Ayant conscience de cet nocivité, des chercheurs brésiliens ont, dans les années 2010, inventé une classification des aliments selon leur degré de transformation : la classification NOVA (nouveau en portugais).
2 commentaire
Sylvie Menecier · 28 octobre 2020 à 22 h 14 min
Merci pour ces précisions qui devraient tous nous concerner.
Soraya · 29 octobre 2020 à 8 h 22 min
Avec plaisir!